PPDA et les contradictions du journalisme
J’ai écrit cet essai pour une intervention devant les étudiants de l’Ecole Française de Journalisme, le 28 septembre 2017 aux Arts-et-Métiers, à Paris.
Jacques Rosselin, le directeur de l’école, m’a demandé de vous parler de journalisme. Je lui ai demandé de quoi, il m’a dit “ce que tu veux” alors j’ai décidé de vous raconter ma relation avec Patrick Poivre d’Arvor. PPDA, pour ceux qui ne l’on pas connu, c’était le présentateur du journal de 20 heures sur TF1 entre 1987 et 2008. Mais pour moi, c’est surtout la marionnette qui a animé les Guignols de l’Info, sur Canal+.
Chez mes parents, la télévision est arrivée en 1992, quand j’avais six ans, et Les Guignols étaient la seule émission qu’on avait le droit de regarder, mes soeurs et moi, avec les Jeux Olympiques. C’est sans doute à force de regarder Les Guignols que j’ai voulu devenir journaliste. J’aurais pu devenir sportif de haut niveau, mais les J.O., ça n’arrivait qu’une fois tous les deux ans alors que Les Guignols, c’était tous les soirs. Et puis, ma carrure me destinait plutôt aux rédactions qu’au saut à la perche.
PPDA a fait une école de journalisme parisienne, comme vous, mais lui a été au CFJ - il faut dire que l’EFJ n’existait pas encore à son époque. Il est ensuite passé par tous les grands noms de la presse parisienne: France Inter, Antenne 2 qui s’appelle maintenant France 2, Canal+, Paris-Match et bien sûr TF1. PPDA, c’est un journaliste avant tout - c’est lui qui le dit.1 Le plus important pour un journaliste, toujours selon lui, c’est de “vérifier les faits” et de “choisir ce qui est important” en toute indépendance.
La vérité et les journalistes
Il n’a pas tord. La plupart des chartes de d’éthique mettent la véracité de l’information au premier rang des obligations du journaliste.2 Pourtant, PPDA a parfois pris des libertés avec la vérité. On lui a beaucoup reproché d’avoir, dans une interview en 1990, présenté un mythomane irakien comme un garde du corps de Saddam Hussain.3 Ou bien d’avoir présenté une conférence de presse de Fidel Castro comme une interview4 (de manière fort peu élégante, PPDA a ensuite accusé son monteur, refusant d’admettre toute erreur). Soit. Deux erreurs en vingt ans de carrière, c’est finalement peu.
Mais on ne parle là que des erreurs commises directement, pas de celles qu’il a présenté. Le 19 avril 2002, par exemple, TF1 ouvre son journal avec Paul Voise, un papy de la banlieue d’Orléans dont la maison aurait été brûlée par deux “jeunes”.5 L’affaire ne tient pas debout mais la chaîne en fait des tonnes - on lui reproche parfois d’avoir tellement soufflé sur les braises qu’elle aurait provoqué la défaite de Lionel Jospin lors du premier tour de la présidentielle, trois jours plus tard.6 Dix ans après, le directeur de l’information de TF1 admettait qu’ils avaient effectivement “commis une faute” en traitant l’affaire.7
PPDA n’est pas le seul à faire des erreurs. Il y a deux ans, l’Agence France-Presse a publié une dépêche annonçant la mort de Martin Bouygues, par ailleurs propriétaire de TF1. C’était faux et l’agence s’est excusée, puis a mené l’enquête pour trouver la cause de ce dysfonctionnement. L’AFP n’est pas la seule à annoncer les décès en avance. Europe 1 a déclaré Pascal Sevran mort 18 jours trop tôt, et Corriere Della Serra Fidel Castro carrément 18 mois avant terme.8
Le plus intéressant dans ces erreurs, ce sont les conséquences qu’elles entraînent. Le plus souvent, aucune. Après la fausse mort de Pascal Sevran, le responsable, Jean-Pierre Elkabbach, alors patron de la chaîne, se fait rappeler à l’ordre par le CSA, un organe de régulation des médias, tandis que son patron, le groupe Lagardère, lui réaffirme sa confiance.9 Après l’annonce de la mort de Martin Bouygues, deux responsables de l’AFP remettent leur démission… avant de se faire promettre un nouveau poste à responsabilité au sein du groupe.10 Celui qui était à l’époque rédacteur en chef France, par exemple, est devenu chef des sports. On a vu des mises à pied plus sévères.
Si la vérité était aussi importante que l’affirment les chartes d’éthique, les falsifications et les erreurs graves devraient être sanctionnées, non? Prenons la grande distribution pour comparer. Là, si vous faites une erreur de caisse, même de quelques centimes, on vous vire pour faute grave.11
Les raisons d’être des journalistes
Pourquoi n’est-ce pas le cas dans le journalisme? Dans la grande distribution, les choses sont claires: Un supermarché est là pour rapporter du pognon à son propriétaire. Si un employé fait une erreur qui nuit à cet objectif, il est mis à la porte. Dans le journalisme, on affirme haut et fort un respect absolu de la vérité, mais quand on passe outre, on ne risque rien, ou pas grand chose.
Bien sûr, il y a le CSA, il y a les associations de critique des médias comme l’Acrimed, il y a les journalistes spécialisés dans la vérification, comme Arrêts sur Images et les fact-checkers.12 Mais si leur action est louable, elle ne change pas le fait qu’un journaliste qui publie des contre-vérités ne risque absolument rien. Certaines rédactions emploient parallèlement des fact-checkers et des journalistes qui écrivent n’importe quoi sans y voir de contradiction. Alors, pourquoi?
Tout simplement parce que la raison d’être d’un journaliste n’a pas grand chose à voir avec la vérité. Sa mission peut être - et c’est majoritairement le cas en France - de développer l’influence du propriétaire du média. Si Lagardère réaffirme sa confiance à Elkabbach après son erreur monumentale au lieu de le virer pour faute grave, c’est qu’Europe 1 lui sert surtout à entretenir ses relations avec Sarkozy, à l’époque président. Même chose au Monde. Xavier Niel, en le rachetant, a expliqué ses motivations: “Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix."13 Quand François Pinault rachète Le Point en 1997, il s’agit surtout pour l’homme d’affaire d’acheter des faveurs auprès de Chirac, le président d’alors.14 Quant aux médias financés par de l’argent public, cette mission d’influence est souvent affichée. France24, RT, AlJazeera, Radio Free Europe et tous les autres font parfois du très bon journalisme, reste que leur raison d’être est de servir les intérêts diplomatique de leur pays.
L’autre mission d’un journaliste, parfois associée à la première, est de collecter de l’attention afin que son employeur puisse la revendre à des régies publicitaires. C’est la raison pour laquelle les journalistes sont poussés à faire de l’audience. Cette course au clic incite parfois les rédacteurs en chef, comme c’est le cas au Daily Mail, à demander explicitement à leurs journalistes de ne pas se préoccuper de la vérité.15 Sans pousser à cet extrême, il n’est pas rare que des journalistes soient remerciés parce que leurs émissions ne sont pas assez regardées ou écoutées (alors qu’on a jamais vu un journaliste se faire remercier suite à la publication d’une contre-vérité). Entre l’audience et la vérité, la première semble avoir la priorité.
La dernière mission possible, là encore non-exclusive des deux autres, c’est de vendre du contenu à des abonnés. Si les abonnés sont intéressés par la vérité, cela donne une excellente raison à la rédaction d’y faire attention, mais pour chaque Médiapart ou Arrêts sur Images, deux rédactions financées par leurs lecteurs, il y a un Valeurs Actuelles ou un Minute.
Les journalistes “vérificateurs” rentrent dans ces catégories. Arrêts sur Images créé du contenu pour ses abonnés et Les Décodeurs fournissent de l’influence à Xavier Niel et des revenus publicitaires au même titre que les autres journalistes du Monde, même ceux moins intéressés par la vérité.
Je ne pense pas qu’il faille s’émouvoir ou s’énerver de l’absence de lien entre journalisme et vérité. Les raisons d’être d’une rédaction, et les contradictions qui vont avec, font partie intégrante de ce qu’est le journalisme. On les retrouve dès le tout début du journalisme moderne. Au 17e siècle, pendant la guerre de trente ans, pour laquelle on se met à utiliser la presse pour créer des périodiques, certains journaux se créent autour d’une offre d’abonnement, comme les newsletters de Fugger, à destination des milieux d’affaires, alors que d’autres sont créés comme des organes de propagande, comme le Ordentliche Postzeitung publié par l’empereur, à Vienne.16 Quatre siècles plus tard, on retrouve toujours cette typologie.
Les amis des patrons
La deuxième contradiction de PPDA - et des autres journalistes - concerne l’indépendance. En France, la majeure partie des médias grand-public sont des médias d’influence. Les groupes purement “médias”, qui n’appartiennent ni à des industriels, ni à des banques, ni à des politiques se comptent sur les doigts d’une main.17
Je vous disais tout à l’heure que PPDA n’avait pas souffert de ses interviews trafiqués, ni de la couverture “fautive” de certains événements. Il n’a même pas été inquiété quand il a été condamné pour recel d’abus de biens sociaux dans les années 1990. PPDA a accepté moult cadeaux d’un homme d’affaire lié à la droite, notamment des voyages aux Seychelles et à Saint Barthélemy, “par curiosité” selon lui, en échange de faveurs selon d’autres.18 Malgré une condamnation en première instance, une autre en appel et le rejet de son pourvoi en cassation, sa direction lui a toujours renouvelé sa confiance.19 Plus intéressant encore, c’est celle qui, à TF1, demandait la création d’un comité d’éthique lié à cette affaire qui a été contrainte à la démission.20
PPDA a pourtant été viré, en 2008, pour avoir vexé Nicolas Sarkozy. Il l’avait comparé à un “petit garçon”.21 C’était la deuxième fois qu’il se faisait mettre dehors après avoir critiqué le président - France Inter l’avait viré en 1974 pour avoir parlé du cancer de Pompidou. Dans cette histoire avec Sarkozy, le plus intéressant est la réponse de PPDA. Il ne se justifie pas en disant “laissez moi donc dire ce que je veux à l’antenne” mais en expliquant que, pour lui, “petit garçon” était quelque chose de positif, il s’est même excusé auprès de Sarkozy.22 Comme s’il avait intériorisé la soumission que devait un journaliste aux amis du propriétaire de son média.23
C’est loin d’être le seul à avoir fait les frais des amitiés politiques de son patron. En 2006, le directeur de la rédaction de Paris-Match est contraint à la démission après avoir publié une photo de la femme de Sarkozy avec un autre homme.24 A la même période, le directeur du magazine Le Point subit aussi des pressions, au motif qu’il n’est pas assez sarkozyste.25 L’administration Macron semble marcher droit dans les pas tracés par Pompidou, Chirac ou Sarkozy. Le ministre de la justice a ainsi mis un coup de pression à Radio France au téléphone en juin dernier et son équipe Twitter n’hésite pas à adresser des menaces voilées au magazine Marianne quand un article lui déplaît.26
Les « fake news » et vous
Je raconte pas cela pour vous déprimer, mais au contraire pour vous soulager d’un poids. Puisque le journalisme n’a pas grand chose à voir avec la vérité, les journalistes ne sont pas responsables de l’ère de la post-vérité dans laquelle nous sommes entrés. L’institution chargée de la production de vérité, c’est l’université. Si nos sociétés ne sont plus capables de s’accorder sur ce qui est vrai, ce n’est pas parce que certains médias racontent n’importe quoi, mais bien parce que la mission de l’université a été modifiée et ses moyens anéantis.27
Les contradictions dont j’ai parlé ne sont pas des problèmes, des bugs à résoudre. Ce sont les conséquences logiques de la manière dont sont organisés les médias. Un organe de régulation de la presse ne servirait sans doute pas à grand chose: le Royaume-Uni en a un (l’Independent Press Standards Organisation) et produit pourtant le pire journalisme en Europe. On pourrait se défaire de la soumission aux amis des patrons en interdisant la création de trop gros groupes, et en interdisant aux industriels de posséder des titres de presse, mais les conséquences pourraient être pire que le problème.
Même avec les meilleures intentions du monde, vous ne pourrez pas respecter la charte d’éthique du syndicat des journalistes. Cette charte affirme que la responsabilité d’un journaliste vis-à-vis des citoyen et de leur droit à être informé “prime sur tout autre”. C’est absurde. La responsabilité vis-à-vis des citoyen ne peut venir qu’après celle vis-à-vis de son employeur, de ses collègues et de sa famille. Ce n’est pas pour autant que vous passerez votre carrière à écrire des mensonges, mais ce sera à vous de naviguer entre vérité, soumission, auto-censure, nombre de likes et de partages.
Notes
<a href=’#note_1’ name=‘foot_1’ data-text=‘Dans cet interview de 2003 qu’il donne à l’INA. Toutes les citations de PPDA dans cet article proviennent de cet interview, sauf mention contraire.’>1. Dans cet interview de 2003 qu’il donne à l’INA. Toutes les citations de PPDA dans cet article proviennent de cet interview, sauf mention contraire.
<a href=’#note_2’ name=‘foot_2’ data-text=‘Que ce soit dans la charte du Syndicat National des Journalistes, ou, de manière plus forte encore, dans la Charte de Munich de 1971, qui énonce que ’le devoir essentiel du journaliste est de (…) respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences’.’>2. Que ce soit dans la charte du Syndicat National des Journalistes, ou, de manière plus forte encore, dans la Charte de Munich de 1971, qui énonce que ’le devoir essentiel du journaliste est de (…) respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences’.
3. Dans Les casseroles de PPDA.
<a href=’#note_4’ name=‘foot_4’ data-text=‘Voir l’interview en question.’>4. Voir l’interview en question.
<a href=’#note_5’ name=‘foot_5’ data-text=‘Je n’ai pas retrouvé l’enregistrement, mais je crois que c’est Claire Chazal qui présentait ce soir là. Je ne sais pas si PPDA était dans la rédaction ou pas, si c’est lui qui a décidé de faire passer le sujet en « Une ». Patrick, si tu me lis, dis le moi ⇉ hi@nkb.fr’>5. Je n’ai pas retrouvé l’enregistrement, mais je crois que c’est Claire Chazal qui présentait ce soir là. Je ne sais pas si PPDA était dans la rédaction ou pas, si c’est lui qui a décidé de faire passer le sujet en « Une ». Patrick, si tu me lis, dis le moi ⇉ hi@nkb.fr
<a href=’#note_6’ name=‘foot_6’ data-text=‘Sur la responsabilité de la chaîne, lire sur La Libre En 2002, TF1 en a fait des tonnes. Sur l’affaire Papy Voise, Le Monde a fait une rapide enquête en 2003, Saint Paul Voise, martyr des médias. Trois ans plus tard, le seul suspect a bénéficié d’un non-lieu. Ce qui m’interroge encore, c’est que personne ne se soit posé la question de pourquoi deux jeunes qui viennent voler un vieux que tout le monde sait pauvre (donc les agresseurs sont soit idiots, soit pas préparés) mettraient le feu à sa baraque (ce qui nécessite de ne pas être idiot - pour trouver les ingrédients nécessaires à l’incendie - soit préparé).’>6. Sur la responsabilité de la chaîne, lire sur La Libre En 2002, TF1 en a fait des tonnes. Sur l’affaire Papy Voise, Le Monde a fait une rapide enquête en 2003, Saint Paul Voise, martyr des médias. Trois ans plus tard, le seul suspect a bénéficié d’un non-lieu. Ce qui m’interroge encore, c’est que personne ne se soit posé la question de pourquoi deux jeunes qui viennent voler un vieux que tout le monde sait pauvre (donc les agresseurs sont soit idiots, soit pas préparés) mettraient le feu à sa baraque (ce qui nécessite de ne pas être idiot - pour trouver les ingrédients nécessaires à l’incendie - soit préparé).
7. Robert Namias sur Europe 1.
<a href=’#note_8’ name=‘foot_8’ data-text=‘Lire Après la fausse mort de Martin Bouygues, l’AFP traumatisée.’>8. Lire Après la fausse mort de Martin Bouygues, l’AFP traumatisée.
9. Lire Comment Elkabbach a tué Pascal Sevran et Affaire Sevran : Europe 1 et Elkabbach se font gronder par le CSA.
<a href=’#note_10’ name=‘foot_10’ data-text=‘Lire Après l’avoir enterré, l’AFP veut oublier Martin Bouygues.’>10. Lire Après l’avoir enterré, l’AFP veut oublier Martin Bouygues.
11. Une simple recherche en ligne fait remonter de nombreuses affaires de caissières virées pour des erreurs de 60€, 5,32€, 1,65€ et 85 centimes.
<a href=’#note_12’ name=‘foot_12’ data-text=‘Il y a les lois anti-diffamation également, mais y voir un outil au service de la vérité me semble assez absurde, dans la mesure où, d’une part, elles ne protègent que les personnes (une association ne peut pas attaquer en diffamation un journaliste qui aurait écrit une ânerie sur un sujet particulier, par exemple) et, surtout, elles sont plus souvent utilisées pour intimider les journalistes qui disent la vérité que l’inverse.’>12. Il y a les lois anti-diffamation également, mais y voir un outil au service de la vérité me semble assez absurde, dans la mesure où, d’une part, elles ne protègent que les personnes (une association ne peut pas attaquer en diffamation un journaliste qui aurait écrit une ânerie sur un sujet particulier, par exemple) et, surtout, elles sont plus souvent utilisées pour intimider les journalistes qui disent la vérité que l’inverse.
13. Cité dans Un Si Petit Monde. Voir en ligne Comment « Le Monde » fut vendu.
14. Voir le dernier paragraphe de cet article: François Pinault rachète « Le Point » à Havas pour près de 200 millions.
15. Lire My Year Ripping Off the Web With the Daily Mail Online.
<a href=’#note_16’ name=‘foot_16’ data-text=‘Sur les lettres de Fugger, voir ce résumé. La référence au Ordentliche Postzeitung vient de Europe’s Tragedy de Peter H. Wilson, p.823.’>16. Sur les lettres de Fugger, voir ce résumé. La référence au Ordentliche Postzeitung vient de Europe’s Tragedy de Peter H. Wilson, p.823.
<a href=’#note_17’ name=‘foot_17’ data-text=‘Bertelsmann avec les groupes M6, RTL et Prisma, Le Télégramme de Brest et le groupe Rossel. Avec bien sûr le cas particulier de l’audiovisuel public. Le Monde Diplo et Acrimed ont fait une cartographie des propriétaires des médias.’>17. Bertelsmann avec les groupes M6, RTL et Prisma, Le Télégramme de Brest et le groupe Rossel. Avec bien sûr le cas particulier de l’audiovisuel public. Le Monde Diplo et Acrimed ont fait une cartographie des propriétaires des médias.
18. Lire par exemple cet article du Chicago Tribune de 1993: An Incredible Press Recoils Under Fire ou The Independent en 1995: France must wait for Noir verdict.
<a href=’#note_19’ name=‘foot_19’ data-text=‘Lire Noir-Botton-Mouillot-PPDA: à Lyon plus dure est la cour d’appel.’>19. Lire Noir-Botton-Mouillot-PPDA: à Lyon plus dure est la cour d’appel.
20. Lire Procès Michel Noir/Pierre Botton : PPDA revient dimanche sur TF1.
<a href=’#note_21’ name=‘foot_21’ data-text=‘Voir la vidéo de l’interview.’>21. Voir la vidéo de l’interview.
<a href=’#note_22’ name=‘foot_22’ data-text=‘Lire sur le mot d’excuse Ppda / Petit Garçon : Mot D’excuse À Sarkozy ? (Le Figaro) chez @si, sur le ’licenciement déguisé’ Patrick Poivre d’Arvor quitte TF1 et se dit victime d’un licenciement déguisé.’>22. Lire sur le mot d’excuse Ppda / Petit Garçon : Mot D’excuse À Sarkozy ? (Le Figaro) chez @si, sur le ’licenciement déguisé’ Patrick Poivre d’Arvor quitte TF1 et se dit victime d’un licenciement déguisé.
<a href=’#note_23’ name=‘foot_23’ data-text=‘Cela dit, malgré ses excuses à Sarkozy, PPDA a ensuite dit qu’il dirait la même chose si il avait à recommencer lors d’un interview sur Europe 1.’>23. Cela dit, malgré ses excuses à Sarkozy, PPDA a ensuite dit qu’il dirait la même chose si il avait à recommencer lors d’un interview sur Europe 1.
24. Lire Fears of self-censorship at French news outlets.
<a href=’#note_25’ name=‘foot_25’ data-text=‘Lire Franz-Olivier Giesbert: ‘Sarkozy voudrait me virer? Je ne suis pas inquiet’.’>25. Lire Franz-Olivier Giesbert: ‘Sarkozy voudrait me virer? Je ne suis pas inquiet’.
26. Sur le coup de fil de Bayrou: Coup de fil à Radio France. Castaner : oui, Bayrou a appelé pour se plaindre. Le tweet de menace à peine voilée est ici.
<a href=’#note_27’ name=‘foot_27’ data-text=‘J’ai abordé longuement le sujet dans The Collapse of Academia.’>27. J’ai abordé longuement le sujet dans The Collapse of Academia.